L’orientation didactique du CIG
Depuis sa fondation en 1981, la mission centrale du CIG est la formation clinique post-universitaire. Celle-ci s’inspire de la tradition didactique expérientielle qui place l’intégration cognitivo-affective au coeur du projet de formation. Cette démarche est fondée sur l’accompagnement personnalisé des participants. Les méthodes pédagogiques qui y sont privilégiées permettent à chacun d’être actif et maître de ses apprentissages.
Le système thérapeutique mis au point par le CIG répond à une épistémologie intégrative. Il se veut une synthèse de divers courants de pensée et écoles de pratique. De fait, il résulte d’une intégration de la perspective expérientielle propre à la Gestalt-thérapie et des perspectives développementales issues des théories de la relation d’objet, éclairées par les neurosciences contemporaines.
L’enseignement du CIG est donc fondé sur un modèle intégratif de la psychothérapie. À la capacité éprouvée et bien documentée de la Gestalt-thérapie à accroître la conscience expérientielle, la formation au CIG intègre trois piliers indispensables à la pratique clinique contemporaine : un système de diagnostic éprouvé et transthéorique, une ouverture multimodale sur les diverses hypothèses étiologiques et une théorie de la psychothérapie qui les unit et les actualise.
C’est pourquoi leurs programmes de formation professionnelle s’appuient sur les recherches récentes concernant l’efficacité en psychothérapie, l’importance des facteurs communs, l’ouverture à la contribution de diverses écoles de pensée et la contribution de la relation thérapeutique au succès de la démarche de changement.
Ce programme de formation clinique s’articule autour de trois axes didactiques : l’axe théorique; l’axe expérientiel; l’axe pratique.
L’axe théorique
L’espace théorique comprend des lectures guidées et des échanges théorico-cliniques entre les élèves et les formateurs. Ces échanges sont l’occasion d’approfondir l’intégration des lectures et de mettre celles-ci en relation plus étroite avec les divers contextes cliniques.
L’axe expérientiel
Cet espace est constitué par des activités expérientielles conduites par le ou les formateurs dans le contexte du groupe de formation. Il a valeur de démonstration en ce qu’il permet à l’élève d’observer le formateur en cours d’intervention et, ainsi, de concrétiser et de relativiser les enseignements théoriques du programme. En outre, cet espace a valeur de développement des compétences affectives en ce qu’il permet à l’élève de faire l’expérience personnelle de l’impact des types d’intervention visés par le programme.
L’axe pratique
L’espace pratique prend essentiellement la forme de diverses activités de practicum. Par practicum, il faut entendre une mise en situation où l’élève est, à tour de rôle, impliqué en tant que psychothérapeute, client, observateur.
Dans son rôle de psychothérapeute en practicum, l’élève intervient sous l’observation d’un ou de plusieurs confrères-consoeurs de formation ainsi que, à intervalles, sous la supervision d’un superviseur-didacticien du CIG. C’est l’occasion de mettre à l’essai ce qui lui est enseigné dans le programme. Parce que cette mise à l’essai est faite dans le cadre du programme, sous observation/supervision, parce qu’elle est balisée par des repères théoriques et cliniques spécifiques, elle permet une acquisition progressive et sécuritaire des compétences cliniques visées par le programme.
J’ai accumulé 825 hres de formation pour 50 heures de supervision clinique au sein du CIG. lg